Après Washington, Budapest se retire du pacte mondial sur les migrations
Pour Budapest, cet accord est "dangereux" car il encourage les mouvements de population. Le pacte mondial sur les migrations "incitera des millions de personnes à prendre la route", a estimé mercredi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.
Washington s'était de son côté retiré fin 2017 de l'élaboration du Pacte. Les Etats-Unis affirmaient que l'accord comprenait des dispositions contraires à la politique d'immigration de Donald Trump.
Pour une migration sûre
Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Miroslav Lajcák, a réagi en soulignant que le Pacte "ne devait pas être vu comme une menace". Ce document doit "au contraire être considéré comme la première plate-forme de gestion du phénomène international des migrations", a indiqué le porte-parole de Miroslav Lajcák, Brenden Varma.
Le "Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée" sera formellement entériné lors d'une conférence internationale prévue au Maroc à la mi-décembre.
ats/nn